Les pièges connectés sont généralement composés d’une caméra prenant des images du piège et d’algorithmes d’identification et de comptage. Le digital permet d’améliorer la précision des comptages, mais également de rendre l’information plus accessible aux usagers (moins de déplacements et plus de réactivité grâce au partage de l’information). Avec les pièges connectés, une performance accrue sera accessible grâce à la mise en réseau de l’information à l’échelle d’un territoire.
Durant les périodes de sensibilité des cultures, une surveillance attentive est nécessaire pour repérer l’arrivée des ravageurs. Une détection précoce permet de minimiser l’usage de solutions agrochimiques : en intervenant très tôt, par exemple, et en baissant ainsi les doses ou en facilitant l’usage de solutions alternatives comme le biocontrôle. Cette surveillance se traduit par des comptages afin de déterminer si les seuils d’intervention sont atteints.