Mathias Sexe, directeur agronomie et développement de la coopérative EMC2 présente le réseau ApiTech by Fermes LEADER lors d’un live sur le biocontrôle. Il explique notamment l’intérêt des balances de ruches connectées, l’importance de la ressource en fleur pour les abeilles et le rôle de l’agriculture de précision dans leur préservation.
Replay de l’intervention
ApiTech by Fermes LEADER : Un outil de traçabilité des abeilles
Lors de cette intervention, Mathias explique notamment comment l’utilisation des ruchers connectés du réseau Apitech permet de mieux protéger les pollinisateurs :
“On arrive à voir exactement quand travaillent les abeilles, détecter quand elles quittent la ruche.”
Les informations d’entrée et de sortie de la ruche permettent ainsi de mieux positionner les traitements en dehors des horaires de butinage. L’adoption de pratiques agricoles favorables aux pollinisateurs est alors facilitée.
Les informations fournies par les balances connectés permettent également de détecter lorsque les abeilles produisent du miel. Cela peut donc également être un indicateur de la ressource en fleur du territoire pour l’agriculteur et l’apiculteur. On peut ainsi évaluer la quantité de la ressource mais aussi son évolution dans le temps et détecter les périodes de disette alimentaire des pollinisateurs.
Jachères fleuries et agriculture de précision au service des pollinisateurs
La coopérative est aussi engagée au sein du réseau Biodiversité pour les abeilles qui propose aux particuliers de financer l’implantation de jachères mellifères. Mais qu’est-ce qu’une jachère mellifère ? “C’est un mélange de plantes herbacées qui vont fleurir soit au printemps soit à l’automne (…) pour permettre aux abeilles de passer l’hiver” explique Mathias.
Ces mélanges vont ainsi permettre d’apporter une ressource aux abeilles au moment ou elles en ont besoin.
Le troisième levier présenté par Mathias pour protéger les abeilles est l’agriculture de précision. L’optimisation des traitements permet en effet d’améliorer leur efficacité tout en diminuant les doses apportées. Cela contribue à la réduction de l’exposition des pollinisateurs aux produits phytosanitaires.